Évidence
Le Snadi présente cette étude sur l'utilisation qui nous semble aujourd'hui abusive de la mention "DR" dite du "droit réservé" diffusée dans la presse.
La même étude serait à mener dans le secteur de l'édition du livre illustré qui n'est pas en reste. Elle est encore à réaliser.
Si vous lisez la presse, amusez-vous à trouver cette petite mention accompagnant certaines images, et dites-vous que pour la plupart d'entre elles, leurs auteurs ne seront pas rémunérés parce que très peu recherchés et encore moins retrouvés.
Ou alors accidentellement !
Elle concerne aussi tous les acteurs -tous complices?- de la chaîne graphique que nous aimerions sensibiliser sur cette évidence: il y a bien un préjudice. Il est toujours moral, il est parfois d'ordre pécuniaire.
L'utilisation de la mention "DR" n'est pas légale. Simple rappel: aucune disposition n'autorise aujourd'hui la publication d'une image sans l'autorisation de son auteur.
C'est la loi qui le dit. Elle dit aussi que toute image publiée s'accompagne du nom de son auteur.
Dans d'autres domaines de création culturelle des secteurs industriels, de la musique ou du cinéma, cette évidence serait tout simplement inacceptable. Les photographes se sont depuis longtemps résignés.
Depuis longtemps aussi, les organisations professionnelles cherchent à attirer l'attention sur les mauvaises habitudes de la mauvaise signature ou du manque de signature qui accompagnent trop souvent les images. Il semblerait que jusqu'à présent, cette pratique de la mention "DR"- dans une grande hypocrisie générale- n'émeuve pas grand monde pour ce qui s'apparente tout bonnement à une contrefaçon.
Il semblerait que maintenant d'autres aimeraient en faire commerce quitte à faire quelques entorses au Code de la Propriété Intellectuelle.
Il suffit de suivre le cheminement d'une image de sa réalisation à sa publication pour se rendre compte qu'une image n'est jamais seule.
Elle est l'objet de toute l'attention affectueuse des agences de diffusion, des producteurs, des institutions de tout genre, des icônographes, des directeurs artistiques, des rédacteurs, des journalistes, des éditeurs, des graphistes, des metteurs en page...
Seul son auteur semble être orphelin.
Par cette modeste réflexion, nous souhaitons simplement contribuer à réparer cette injustice.
Philippe Dubois
Président du Snadi
http://www.snadi.org
La même étude serait à mener dans le secteur de l'édition du livre illustré qui n'est pas en reste. Elle est encore à réaliser.
Si vous lisez la presse, amusez-vous à trouver cette petite mention accompagnant certaines images, et dites-vous que pour la plupart d'entre elles, leurs auteurs ne seront pas rémunérés parce que très peu recherchés et encore moins retrouvés.
Ou alors accidentellement !
Elle concerne aussi tous les acteurs -tous complices?- de la chaîne graphique que nous aimerions sensibiliser sur cette évidence: il y a bien un préjudice. Il est toujours moral, il est parfois d'ordre pécuniaire.
L'utilisation de la mention "DR" n'est pas légale. Simple rappel: aucune disposition n'autorise aujourd'hui la publication d'une image sans l'autorisation de son auteur.
C'est la loi qui le dit. Elle dit aussi que toute image publiée s'accompagne du nom de son auteur.
Dans d'autres domaines de création culturelle des secteurs industriels, de la musique ou du cinéma, cette évidence serait tout simplement inacceptable. Les photographes se sont depuis longtemps résignés.
Depuis longtemps aussi, les organisations professionnelles cherchent à attirer l'attention sur les mauvaises habitudes de la mauvaise signature ou du manque de signature qui accompagnent trop souvent les images. Il semblerait que jusqu'à présent, cette pratique de la mention "DR"- dans une grande hypocrisie générale- n'émeuve pas grand monde pour ce qui s'apparente tout bonnement à une contrefaçon.
Il semblerait que maintenant d'autres aimeraient en faire commerce quitte à faire quelques entorses au Code de la Propriété Intellectuelle.
Il suffit de suivre le cheminement d'une image de sa réalisation à sa publication pour se rendre compte qu'une image n'est jamais seule.
Elle est l'objet de toute l'attention affectueuse des agences de diffusion, des producteurs, des institutions de tout genre, des icônographes, des directeurs artistiques, des rédacteurs, des journalistes, des éditeurs, des graphistes, des metteurs en page...
Seul son auteur semble être orphelin.
Par cette modeste réflexion, nous souhaitons simplement contribuer à réparer cette injustice.
Philippe Dubois
Président du Snadi
http://www.snadi.org
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